Africa Aid’ Educationest une ONG dont le but est d’aider à la Scolarisation des jeunes filles en Afrique. Fondée par Rost et parrainé par FX DEMAISON…
DONNONS LEUR UN AUTRE AVENIR QUE CELUI DE MÈRES PONDEUSES !
J’ai d’abord eu mal, très mal, puis j’ai été meurtri, meurtri au plus profond de mon être, ensuite j’ai eu honte, très honte, en tant qu’ETRE HUMAIN et en tant qu’Africain. Puis, j’ai été très en colère et c’est cette colère que je transforme aujourd’hui en une rage positive d’AGIR. Agir contre ce que certains finissent par considérer comme une fatalité mais qui reste un véritable drame pour nombre de familles et pour notre Humanité. Ce jour, c’était le 19 avril 2015 ; le naufrage de ce bateau de fortune en méditerranée faisait 800 morts parmi les migrants. Un naufrage qui lançait le début d’un été extrêmement meurtrier pour ces africains qui veulent fuir l’invivable – la misère extrême, la tyrannie, la guerre, les massacres, la famine. Les gens quittent leur pays parce que la vie y est impossible. Au désespoir et à la misère, il y a, en toile de fond la question fondamentale de l’éducation. Nous souhaitons, à notre humble niveau, réinjecter de l’espoir pour une partie du peuple.
Tout passe par l’éducation. Tout commence par elle.
Nelson Mandela disait « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». L’éducation est le meilleur outil, la meilleure des armes dans le combat contre la misère, la fuite et les migrations désespérées.
Parce que l’éducation, c’est aussi et avant tout la Liberté, j’ai fondé
AFRICA AID’ EDUCATIONen choisissant d’agir sous l’angle qui me paraît le plus pertinent et efficace :
LA SCOLARISATION DES JEUNES FILLES.
Parier sur les femmes car je suis intimement convaincu que toute progression sociale passe par l’éducation de ces jeunes filles, surtout pour la société Africaine qui reste très fortement matriarcale.
Éduquer une femme, c’est éduquer toute la famille. C’est donc élever l’ensemble de la société.
Depuis 40 ans, la scolarisation des petites filles a beaucoup progressé. Le taux brut au primaire atteint aujourd’hui environ 90%. Cependant,
dès l’enseignement secondaire, en Afrique subsaharienne, leur scolarisation chute drastiquement. Seules 25% des filles y sont scolarisées (soit seulement 1 fille sur 4).A partir de
douze ans, elles sont retirées de l’école pour accomplir des tâches pouvant rapporter un peu d’argent ou pour se marier, particulièrement en zone rurale. Le problème est à la fois culturel et financier.
Lors de mon dernier voyage au Togo, dans le petit village d’Akposso,
Akofa et Esther, deux mères de famille, nous demandaient de les aider à faire en sorte que leurs filles ne deviennent pas juste des « mères pondeuses » incapables de subvenir aux besoins de leurs progénitures ; de les aider afin que leurs filles aient un autre destin qu’elles-mêmes.
La toute première des violences, c’est celle de ne pas avoir le choix.
« Il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée »disait Thomas Sankara. Éduquer les filles, c’est lutter contre la transmission de la pauvreté. Sortir de la culture de la misère.
Avec Africa Aid’ Education, je veux permettre à ces jeunes filles d’aller à l’école, de s’instruire, de s’éduquer. Elles portent en elles toutes les potentialités d’un véritable changement de paradigme. Selon les études récentes,
la parité garçon/fille à l’école ne sera atteinte qu’en 2086.Apportons notre concours afin d’accélérer ce calendrier en corrigeant cette injustice.
COMMENT ALLONS NOUS AGIR CONCRETEMENT ?
Africa Aid’ Educationaccompagnera les familles par un parrainage de jeunes filles entre douze et seize ans pour qu’elles puissent poursuivre leurs études. Il s’agit d’un accompagnement financier pour combler en partie le manque à gagner des parents lorsque leurs filles vont à l’école plutôt qu’au champ, au marché ou sont placées sous la coupe d’un homme.
Nous allons également prendre en charge les divers frais engendrés par une scolarisation (cahiers, uniformes, alimentation, frais de scolarité et pour certaines l’hébergement…).
Faire de la sensibilisation pour changer les mentalités, c’est aussi notre objectif. Un travail intensif d’information sera mené auprès des familles dans les villages les plus reculés, avec les habitants, les Chefs coutumiers et les Chefs des communautés, pour convaincre de la nécessité de scolariser les jeunes filles. Pour se faire, des ambassadeurs ou Ambassadrices seront formé(e)s dans ces villages et auront également pour mission de faire le lien entre, l’école, les familles, les jeunes filles et
Africa Aid’ Education.
En parallèle des parrainages, nous construirons dans chacun des villages « La MAISON SOCIALE ».
Une structure dans laquelle les jeunes filles du programme pourront avoir au moins un repas équilibré par jour et y faire leurs devoirs avec des éducateurs afin de commencer à lutter contre l’échec scolaire.
Ces lieux serviront aussi à faire de la
prévention en matière de santé, notamment sur les maladies sexuellement transmissibles, ainsi que les moyens pour lutter contre les grossesses précoces ou indésirées. Enfin,
la Maison Sociale servira d’internatdu lundi au vendredi pour celles qui, chaque jour, sont obligées de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école. Cette dernière mesure nous servira à convaincre les parents évoquant les questions d’insécurité pendant les trajets pour ne pas scolariser leurs filles.
***Une chambre sera reservée dans la Maison Sociale afin d’heberger les volontaires qui souhaitent voyager pour nous aider dans nos actions.